• d’une part, les dépôts bactériens qui représentent le principal facteur déclenchant de la
maladie parodontale, et les malpositions dentaires qui favorisent l’apparition de troubles
fonctionnels.
• d’autre part, la maladie parodontale peut provoquer des déplacements dentaires pouvant
engendrer des malpositions et des malocclusions.
II EFFETS DES FORCES ORTHODONTIQUES
La mise en action d’un ancrage orthodontique provoque, au niveau des tissus parodontaux des
remaniements qui permettent et suivent le déplacement dentaire tout en créant une situation à
risque pour ces mêmes tissus, en fonction de leur typologie, de l’existence d’une
prédisposition et/ou de la présence de facteurs étiologiques, essentiellement bactériens,
impliqués dans les parodontolyses.
II.A. SUR UN PARODONTE SAIN
La réponse parodontale aux forces orthodontiques sera, modulée par des situations
anatomiques, prédisposant aux parodontolyses à type de récessions localisées ou généralisées.
L’effet des forces orthodontiques, très différentes des forces occlusales (par leur intensité et
leur durée d’application, sur le parodonte profond), est fonction:
• de l’intensité de la force (légère ou lourde);
• de la direction de la force par rapport à la paroi alvéolaire (force de pression ou force de
tension).
Du point de vue du parodontiste, l’utilisation de forces légères, sauf cas particulier, sera
préférée comme permettant une meilleure adaptation des structures du parodonte profond et
minimisant la création de facteurs anatomiques de risque (déhiscences osseuses).
Selon le type de mouvement orthodontique, les réactions histologiques peuvent être:
- dans le cas d’une ingression dentaire, selon que la racine soit conique ou cylindrique, il y’a
une force de pression dans la totalité ou la partie apicale, ce qui entraîne des phénomènes
prédominants d’ostéolyse.
- dans le cas d’une égression, il y’a des forces de tension dans tout le desmodonte, entraînant
des phénomènes d’apposition osseuse et d’extension gingivale.
- dans le cas d’une translation, il y’a pression sur toute une face de la racine et tension sur
l’autre.
dans le cas d’une rotation, il y’a autour de l’hypomochlion, pression cervicale du côté d’effet de
la force et apicale de l’autre.
Les phénomènes de tension sont symétriquement Opposés.
Le sujet jeune, enfant et adolescent, présente plus de fibroblastes desmodontaux que l’adulte,
ce qui permet des remaniements tissulaires plus rapides.
II.B. SUR UN PARODONTE PATHOLOGIQUE
En présence de plaque bactérienne (biofilm bactérien), un traitement orthodontique est
susceptible de transformer une gingivite en parodontite (du type parodontite de l’adulte) et/ou
d’aggraver une parodontite préexistante, ceci étant fonction du type d’ancrage (rétention
bactérienne), du type de force utilisée et du sens du mouvement orthodontique (l’ingression et
la version étant plus pathogènes que l’égression)
maladie parodontale, et les malpositions dentaires qui favorisent l’apparition de troubles
fonctionnels.
• d’autre part, la maladie parodontale peut provoquer des déplacements dentaires pouvant
engendrer des malpositions et des malocclusions.
II EFFETS DES FORCES ORTHODONTIQUES
La mise en action d’un ancrage orthodontique provoque, au niveau des tissus parodontaux des
remaniements qui permettent et suivent le déplacement dentaire tout en créant une situation à
risque pour ces mêmes tissus, en fonction de leur typologie, de l’existence d’une
prédisposition et/ou de la présence de facteurs étiologiques, essentiellement bactériens,
impliqués dans les parodontolyses.
II.A. SUR UN PARODONTE SAIN
La réponse parodontale aux forces orthodontiques sera, modulée par des situations
anatomiques, prédisposant aux parodontolyses à type de récessions localisées ou généralisées.
L’effet des forces orthodontiques, très différentes des forces occlusales (par leur intensité et
leur durée d’application, sur le parodonte profond), est fonction:
• de l’intensité de la force (légère ou lourde);
• de la direction de la force par rapport à la paroi alvéolaire (force de pression ou force de
tension).
Du point de vue du parodontiste, l’utilisation de forces légères, sauf cas particulier, sera
préférée comme permettant une meilleure adaptation des structures du parodonte profond et
minimisant la création de facteurs anatomiques de risque (déhiscences osseuses).
Selon le type de mouvement orthodontique, les réactions histologiques peuvent être:
- dans le cas d’une ingression dentaire, selon que la racine soit conique ou cylindrique, il y’a
une force de pression dans la totalité ou la partie apicale, ce qui entraîne des phénomènes
prédominants d’ostéolyse.
- dans le cas d’une égression, il y’a des forces de tension dans tout le desmodonte, entraînant
des phénomènes d’apposition osseuse et d’extension gingivale.
- dans le cas d’une translation, il y’a pression sur toute une face de la racine et tension sur
l’autre.
dans le cas d’une rotation, il y’a autour de l’hypomochlion, pression cervicale du côté d’effet de
la force et apicale de l’autre.
Les phénomènes de tension sont symétriquement Opposés.
Le sujet jeune, enfant et adolescent, présente plus de fibroblastes desmodontaux que l’adulte,
ce qui permet des remaniements tissulaires plus rapides.
II.B. SUR UN PARODONTE PATHOLOGIQUE
En présence de plaque bactérienne (biofilm bactérien), un traitement orthodontique est
susceptible de transformer une gingivite en parodontite (du type parodontite de l’adulte) et/ou
d’aggraver une parodontite préexistante, ceci étant fonction du type d’ancrage (rétention
bactérienne), du type de force utilisée et du sens du mouvement orthodontique (l’ingression et
la version étant plus pathogènes que l’égression)